J’utilise souvent de l’excellent matériel pour enregistrer: j’ai dans mon studio, une paire d’AKG C414 que j’affectionne tout particulièrement. Je l’utilise pour enregistrer mon marimba ou mon hackbrett. Toutefois, quand je suis en extérieur et que j’entends des sons qui me plaisent, je n’ai pas de remords à sortir mon iPhone pour enregistrer ce qui s’y passe. Les sons que j’enregistre sont d’ailleurs souvent intégrés à mes productions de manière plus ou moins subtil. Un travail de post-production fait souvent mouche. Par ces expériences, je me suis rendu compte qu’il n’est pas toujours nécessaire d’avoir du matériel d’enregistrement de qualité pour atteindre une certaine qualité de production.
Je travaille actuellement sur un documentaire sur la faune et la flore dans le haut-val de Bagne. Réalisé par François Perraudin, ce ne sera pas un mais bien quatre films qui sortiront, un pour chaque saison. Chaque film a une durée de 26 minutes pour lesquelles deux tiers sont occupées par de la musique. Le marimba, le hackbrett et une multitude d’instruments organiques et électroniques sont utilisés pour la création de la bande sonore.